Par ce billet, l’association SPARTE désire répondre à ses détracteurs et aux anathèmes.

Voici comment tout ceci a commencé :

Mercredi 13 mars 2024 à 09:50, la journaliste du journal Le Temps, Fanny Scuderi, nous écrit :

“Bonjour,

Je vous contacte à la suite de l’annonce de l’ouverture de votre local samedi. Serait-ce possible de vous adresser des questions à propos de votre démarche? Pouvez-vous m’indiquer un numéro où vous joindre? Les questions sont les suivantes:

  • En réponse à quels besoins avez-vous décidé d’ouvrir un local?

  • Sur quels critères est sélectionné votre catalogue de livres?

  • Comment sont-ils obtenus?

  • Avez-vous des contacts avec Résistance Helvétique?

  • Collaborez-vous avec la maison d’édition Jungeuropa, ou la connaissez-vous?

  • Est-ce possible de rejoindre votre association culturelle?

  • Qui sont les personnes en charge de l’association et de la librairie?

  • Quelle est votre position face à la vente d’écrits d’extrême droite?

  • Des livres défendant le nazisme sont vendus sur votre plateforme, par exemple Johannes Ohquist – Le National-socialisme, des origines à la guerre. Pour quelles raisons?

Je vous remercie vivement pour vos réponses, si possible d’ici 12h. L’horaire peut être adapté par retour de mail.

Je vous prie de recevoir mes meilleures salutations,

Fanny Scuderi”

Malgré le ton inquisitorial des questions – comme si nous devions rendre des comptes à la Morale Publique et à la Conscience Universelle – nous décidons de répondre.

Nous comprenons dès ce premier contact que cet entretien n’est qu’une commande (de la Licra ou de la Cicad), afin d’obtenir des informations. Il s’agit dès lors non plus de journalisme (ce que l’article démontrera) mais de militantisme.

RÉPONSE DE SPARTE

“Bonjour Madame,

Merci pour l’intention que vous portez à notre association.

Vous avez certainement dû lire ceci sur notre site :

Le but de l’association SPARTE est la promotion de la culture européenne.

Pour ce faire, nous diffusons des écrits ou autres supports, faisons la promotion de sites internet et de réseaux sociaux et organisons des évènements de toute nature au service de la culture européenne.

Aidez-nous à défendre et promouvoir la culture Européenne grâce à la seule librairie non-conventionnelle et anti-mondialiste de Suisse Romande.

Luttons par le livre contre le mondialisme voulant la disparition de nos cultures et des nos identités.

Révoltons-nous contre le monde moderne, ses livres à lire sur écran et ses distributeurs internationaux.

Lire délivre !

Dès lors, que vous dire de plus ?

Si d’autres librairies (occasion / neufs) vendaient les livres et les éditions que nous diffusons, nous n’aurions pas ouvert de site internet et encore moins de local.

Je vois par vos questions que vous essayez tant bien que mal de nous catégoriser dans la catégorie “extrême droite”. Que nenni. Nous refusons catégoriquement toute étiquette, mise à part celle d’anti-mondialiste.

De plus, SPARTE est apolitique. Nous ne faisons pas de politique et celle-ci ne nous intéresse pas.

Notre association est culturelle : nous nous intéressons à tout ce qui a fait la culture de l’Europe et nous voulons remettre les gens à la lecture.

Nous avons simplement observé – comme tant d’autres ! – la marche forcée du Nouvel Ordre Mondial, et tenons simplement à conserver notre identité européenne.  Sans rejet de l’autre, bien évidemment !

Après nous soupçonner d’extrême-droite (et donc d’antisémitisme), vous nous soupçonnerez certainement de “complotiste”. Ma foi, nous ne pouvons pas lutter contre les anathèmes.

Voici la liste des catégories de livres que nous vendons :

EUROPE / BIOGRAPHIE / HISTOIRE / PHILOSOPHIE / RELIGION / ÉSOTÉRISME / POLITIQUE / GUERRE / SUBVERSION / ART / ÉCONOMIE / DROIT / LITTÉRATURE / SANTÉSCIENCE / SCIENCES HUMAINES / HOMME / FEMME / GUIDE / NATURE / PARANORMAL

Il est bizarre que vous n’ayez retenu que la partie “extrême-droite”, qui est elle-même une sous-partie de notre catégorie “Politique.”
Quid de Sorel ? de Berth ? de Proudhon ? d’Henri Lefebvre ? de Sombart ? de Sutton ? de Marx ? de Bakounine ? de Kropotkine ? de Chomsky ?

Vous trouverez des livres païens comme ceux de Celse ou de Louis Rougier : pourtant nous ne sommes pas anti-chrétien.
Vous trouverez des livres chrétiens sans que nous soyons fanatique ; des livres sur les relations H/F sans que nous soyons misogyne ; des livres expliquant, en effet, le côté “socialiste” du national-socialisme, sans pour autant être “nazi” ou “raciste” ; des livres de Schopenhauer, sans être anti-hégelien ; des livres de ou sur Carrel, sans faire de nous des “eugénistes”.

Nous avons en effet une catégorie “politique et doctrine”, qui s’occupe justement des mouvements politiques et des doctrines qui ont éclos en Europe. Vous trouverez donc des livres sur le national-socialisme, sur le fascisme, sur le francisme, sur le cercle Proudhon, sur l’Action Française, sur le communisme, le trotskisme…. Et donc sur des leaders : Hitler, Doriot, Marx, Lénine… Et des commentateurs : Spengler, Evola, Debord…

Concernant le livre que vous citez, je ne l’ai pas lu et m’en suis tenu au titre : “Le National-socialisme, des origines à la guerre“. Je lis dans le résumé : “Ce livre rappelle (…) l’étonnant bilan de la politique sociale de ce régime.”

Il s’agit bien d’expliquer un mouvement politique européen (qu’on aime ou qu’on aime pas!), ce qui rentre parfaitement dans la mission de Sparte.  Toutes les librairies vendent des livres sur les horreurs nazies, qu’on ne saurait nier. Il s’agit donc de se démarquer et de ne justement pas faire comme tout le monde ! Est-ce interdit ?

C’est un des problèmes des librairies en Suisse romande : on retrouve partout les mêmes livres et les mêmes auteurs.

Cependant, si le livre cité a été interdit en Suisse par voie de justice, merci de nous le faire savoir : nous nous engageons bien évidement à le retirer tout de suite de la vente.

Je reconnais qu’il y a une part plus importante de livres dédiée aux doctrines dit “d’extrême droite” que dit “d’extrême gauche”. Il faut dire que les mouvements de la première sont plus diversifiés et donc plus nombreuses et que surtout, les livres s’y rapportant sont introuvables. L’auto-censure règne dans les librairies d’Occident.

D’ailleurs, nous ne sommes pas contre diffuser des écrits “de l’autre bord” si ceux-ci sont intéressants et surtout boycotté par les librairies. Si vous avez des titres, je suis preneur !

Je tiens à vous signaler que nous vendons également l’intégrale des Agatha Christie et de Georges Simenon. Des fois que vous appréciez les polars…

Bien sûr, Baudelaire, Edgard Poe et Lovecraft vous attendent si vous préférez les romans fantastiques !

Evidemment, si la culture européenne vous importe comme elle nous importe, vous pourrez vous délecter de l’Illiade et l’Odyssée, mais encore de La Divine Comédie de Dante ou des Eddas.

Cordialement”

Réponse du mercredi 13 mars 2024 à 12:07 

Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse intéressante et presque exhaustive. Votre retour toutefois lacunaire appelle d’autres questions. Ne collaborez-vous pas avec Résistance Helvétique, qui annonce votre ouverture sur son site? Ou confirmez-vous que vous n’êtes aucunement lié à Résistance Helvétique?

Préférez-vous garder l’anonymat? Si oui, pour quelles raisons?

J’ai bien lu vos explications. En publiant des livres relativisant les effets négatifs du nazisme, ne réhabilitez-vous pas une idéologie d’extrême droite? Le résumé complet du livre Le National-socialisme, des origines à la guerre étant: «Quand Adolf Hitler, nouvel homme fort de l’Alle­magne, prend les rênes du Pouvoir, il trouve un pays étranglé, une économie et une industrie paralysées, une nation humiliée par les Alliés, où de pseudo-élites fi­nanciers cosmopolites tirent profit d’une situation catastro­phique. En quelques mois, il réussit là où le libéralisme avait échoué par­tout dans le monde.»

Je vous remercie pour votre disponibilité et vous souhaite un bon appétit,

Fanny Scuderi

RÉPONSE DE SPARTE

“Madame,

Nous ne collaborons pas particulièrement avec Résistance Helvétique, mais nous supposons qu’ils doivent comme nous défendre la culture européenne et aimer la lecture.

Nous préférons garder l’anonymat, en effet : pour ne pas être harcelé par les journalistes-procureurs-inquisiteurs.

“En publiant des livres relativisant les effets négatifs du nazisme, ne réhabilitez-vous pas une idéologie d’extrême droite?”

Dire qu’il y a eu un progrès social sous le national-socialisme allemand (par exemple la baisse du chômage) est pour vous “relativiser les effets négatifs du nazisme” ; nous ne voyons pas les choses sous cet angle : il s’agit simplement d’une vérité historique.

En tant que journaliste, vous défendez bien la Vérité, n’est-ce pas ?

En vous remerciant”

Réponse du mercredi 13 mars 2024 à 13:22

“Madame, Monsieur,

Je vous remercie pour vos réponses à mes questions dans le cadre de cet article.

Cordialement,

Fanny Scuderi”

 


 

De cet entretien, pas vraiment objectif pour une “journaliste”, découlera cet article.

Déjà, on constate tout de suite la perfidie : utiliser l’image d’Alain Soral – qui vient d’être condamné à de la prison ferme en Suisse pour avoir injurié une journaliste militante de « grosse lesbienne » – comme illustration, c’est vouloir nous jeter l’opprobre. Soral est méchant, Soral est un facho, donc Sparte est méchant et ce sont des fachos !

Nous rappelons qu’aucun des livres d’Alain Soral n’est interdit en Suisse et que plusieurs d’entre eux sont des best-sellers. Pour quels motifs devrait-on ne pas vendre ses livres ? Délit d’opinion ? Crime d’arrière-pensée ? Ses livres se trouvent éloignés des rayons à cause de l’auto-censure que provoque le terrorisme idéologique que font régner en occident les tenants de la Bien-Pensance.

Ensuite, le titre : « Librairie (…) proche de l’extrême droite » crée des remous »

Proche de l’extrême droite, car Résistance Helvétique a partagé la publication de l’ouverture de la librairie. Donc s’ils partagent un article du journal Le Temps, Le Temps est un journal proche de l’extrême droite. Logique !

« Crée des remous » et « suscite des inquiétudes ». À qui ? à la LICRA. Rappelons quelques faits sur cette association, tirés du livre d’Anne Kling, La France LICRAtisée :

« Le 26 octobre 1927, un procès retentissant trouve son épilogue à Paris. Accusé du meurtre du nationaliste ukrainien Simon Petlura, Samuel Schwartzbard est triomphalement acquitté. Il est vrai que le mobile officiel du crime – venger les victimes des pogroms en Ukraine imputés à Petlura – a suscité l’émotion des milieux juifs mondiaux et entraîné une forte mobilisation au bénéfice de l’accusé. En France, sa défense a été prise en main par le journaliste Bernard Lecache qui crée dans ce but la Ligue internationale contre les pogroms.

Le 17 octobre 1927, soit quelques jours à peine avant cet acquittement fortement médiatisé, le même Bernard Lecache présidait un meeting organisé pour fêter le 10e anniversaire de la révolution bolchevique, survenue en Russie en octobre 1917.

Quelques mois plus tard, en janvier 1928, il entrera au comité national de l’Association des amis de l’Union soviétique et débutera sa collaboration à la revue L’Appel des Soviets. Toujours en 1928, Bernard Lecache transforme sa Ligue contre les pogroms en Ligue internationale contre l’antisémitisme.

La LICA, qui deviendra quelques années plus tard la LICRA, vient de naître. Son fondateur restera à sa tête jusqu’à son décès en 1968, soit durant quarante ans.

Ce bref rappel permet de comprendre ce qu’est et ce que deviendra la LICRA.

La Ligue internationale contre l’antisémitisme a été créée, dans un contexte très particulier et en une période très troublée, par des communistes de la première heure. Ce qui n’est certes pas un crime. Simplement une information. Mais une information qui projette un éclairage singulièrement révélateur sur l’action que la Ligue mènera avec constance à partir de ce moment-là.

D’avoir été créée par des personnes, et en des circonstances fortement politisées, n’a nullement empêché la LICRA, dès le départ, de se déclarer apolitique, ou plus exactement, selon ses propres termes, « au-dessus des partis ». Elle s’est déclarée de même non confessionnelle. Cette apparente neutralité lui a permis d’étendre son réseau dans toutes les directions et d’afficher une vitrine universaliste et morale derrière laquelle elle a pu exercer en réalité une influence politique importante et bien ciblée, quoique méconnue ou sous-estimée du public.

La LICRA a ainsi réussi au fil des années à s’imposer comme un partenaire obligé et incontournable de toute action politique dans un certain nombre de secteurs-clés de la vie de notre pays. Elle a notamment à son actif :

– la mise en place d’un arsenal législatif anti-raciste particulièrement dissuasif.

– un soutien permanent à l’immigration de peuplement arabo-musulmane.

– l’exclusion instrumentalisée de tous les partis défenseurs de l’identité, et notamment du Front national.

Il s’agit là de domaines éminemment politiques où ses continuels pressions, incitations et vetos ont fortement contribué à orienter des choix qui pèsent très lourdement sur la vie des Français. (…)

Il n’existe plus aucune liberté d’expression ou de possibilité de débat sur les sujets sensibles et engageant l’avenir, à savoir ceux évoqués plus haut. Pendant ce temps, s’installe dans le pays un communautarisme qui n’ose pas dire son nom, mais que chacun peut constater. (…)

Dominé par les dogmes immigrationnistes, eux-mêmes protégés par un antiracisme totalement instrumentalisé, le système au pouvoir est englué dans une pensée unique dont il s’est fait complice et dont il ne veut et ne peut plus sortir. »

En voilà du journalisme ! Que les stagiaires du Temps en prennent de la graine…

Toujours dans cet article, il est écrit que « La commune de Carouge se dit également interpellée par les objectifs de l’association… »

Elle se dit interpellée, simplement parce qu’une journaliste militante leur a expliqué qu’une librairie « proche de l’extrême droite » allait ouvrir ses portes. Vu la pression idéologique que les communes, les universités et les grandes entreprises subissent (LGBT, féminisme, immigrationnisme, terrorisme écologique), il est évident que la commune réagirait. Une conseillère administrative déclare : « Les déclarations de l’association semblent heurter les valeurs de tolérance et d’ouverture prônées par la ville de Carouge. »

Donc, si je résume, remettre de la lecture dans la vie des gens et promouvoir la culture européenne, c’est déjà être fasciste. Malheureusement, même si ces gens se mettaient à lire 1984 d’Orwell, ils ne comprendraient pas qu’ils font eux-mêmes partis de la Police de la Pensée.

Ce journal militant et derrière eux la Licra, après avoir fait pression sur l’association puis sur la commune, sollicita ensuite la régie. « Le local justement met dans l’embarras Wincasa ». Non, c’est la Licra et le journal militant qui mettent la régie dans l’embarras. Voici la réalité.

C’est vieux comme le monde : on crée un problème à partir de rien et on le rejette ensuite sur son adversaire en criant aux loups.

C’est exactement comme cela que procède le dernier acteur : le mouvement antifasciste, auxiliaire du pouvoir profond et chien de garde du système. Les antifascistes créent le trouble à l’ordre public en disant que telle ou telle chose trouble l’ordre public. Tout est inversé et le badaud n’y voit que du feu.

Je vous invite ici à (re)lire l’article Histoire d’un paradoxe: les impasses de l’antifascisme paru sur slate.fr :

« Pour Pierre-André Taguieff, l’antifascisme servait alors de paravent idéologique pour dissimuler la dimension meurtrière du communisme, et permettre ainsi à la gauche de protéger ses bases théoriques de tout soupçon de totalitarisme. L’antifascisme aurait donc été le principal point d’appui idéologique d’une gauche en déficit d’idées et en quête de régénération.

Le plus grand « tour de passe-passe » de la gauche, nous dit le sociologue, est d’avoir réussi à faire persister le discours antifasciste dans l’espace public malgré l’absence de fascisme réel. L’antifascisme s’est révélé être un formidable levier d’illégitimation des opinions divergentes. Invocations, gesticulations et répétitions de leitmotivs faisant explicitement référence au nazisme viennent condamner moralement ceux qui dévient de la pensée progressiste dominante.

Car le fasciste est l’incarnation du mal absolu dans les représentations collectives. Dans nos sociétés mondialisées et protégées des conflits armés, il fait appel à un imaginaire totalitaire, violent et inquiétant. La construction de cet ennemi factice permet d’agréger un large spectre de l’opinion en faisait appel à des références négatives absolues.

L’antifascisme opère dès lors comme un argument d’autorité suprême qui vise plus à la disqualification qu’à l’établissement d’un débat démocratique. (…)

Un discours vide qui ne dit rien, qui rejette l’autre dans le camp du Mal et qui s’auto-légitime en prétendant se positionner du côté de la morale.  (…)

En définitive, le discours antifasciste fondé sur la diabolisation de l’ennemi politique fonctionnerait comme une épée de Damoclès symbolique qui aurait pour principale fonction d’intimider et de paralyser ceux qui ont accès aux grands médias. En traquant les « dérapages » et les déviants, ce discours imposerait une terreur intellectuelle et étoufferait le débat public. »

Suite à l’article partiel et donc partial du « journal » Le Temps, les antifascistes (qui s’ennuient puisque le fascisme est mort depuis 80 ans), se sont mis en branle. Voyez plutôt ici.

On passe directement de « libraire proche de l’extrême-droite » à « Librairie fasciste ». Eh bien ! Avez-vous quelques soucis de la vérité ?

« Dans leur catalogue en ligne, on trouve des classiques de la pensée collabo française (Henry Coston), des ultranationalistes (Pierre Hillard), des néo-nazis allemands (Jan Udo Holey), des fascistes italiens (Gabriele Adinolfi) ainsi que plusieurs ouvrages du plus débile des boxeurs antisémites (Alain Soral). Tout ce qui est affirmé ici peut bien sûr être vérifié sur le site internet de ces énergumènes !

Le point commun de tous ces idéologues : une haine maladive envers la communauté juive, un bouc émissaire ancien, mais qui visiblement peut encore servir dans l’époque troublée que nous traversons.

Vous nous direz, qui va lire de telles âneries ? Sans doute pas grand monde, mais cette librairie va servir de point d’appui à ces milieux pour reconstituer un groupuscule à Genève après l’autodissolution de leur précédent groupe en 2020. »

Quelques éléments :

  • Aucun livre vendu n’est interdit pas voie de justice. Lire des ouvrages de Coston ou de Hillard n’est donc pas interdit par la loi. Les antifascistes et la Licra dictent la Loi en Suisse ? Il faudrait en informer la population ou bien lui demander son avis ?
  • Pourquoi ne parlent-t-ils pas des autres livres vendus sur le site ? S’ils avaient laissé à la librairie l’occasion d’ouvrir (dans un monde normal), ils auraient pu venir, nous aurions discuté, et ils seraient repartis avec un livre de Bakounine, de Sorel ou de Proudhon. Malheureusement, les antifascistes ont depuis longtemps abandonnés le social pour le sociétal. Je ne sais même pas s’ils lisent encore.
  • La fameuse « haine maladive envers la communauté juive ». La fameuse odeur nauséabonde, « le rayon paralysant de l’antisémitisme », pour citer Jean-Luc Mélenchon (qui n’est pas d’extême-droite), on connaît la chanson.
  • Nous n’appartenons à aucun groupuscule genevois et ne sommes pas d’extrême droite (qui est un anathème fourre-tout), nous voyons donc mal comment nous allons « reconstituer » quelque chose. Il s’agissait simplement de vendre des livres non vendus ailleurs, de faire des rencontres et pourquoi pas inviter des auteurs à des séances de signatures. Bouh, presque le nazisme !
  • Un local de 17m2 rempli de livres suffit-il à vous donner des sueurs ? Vous avez un problème, pas nous.

On distribue des tracts terrorisants, on fait pression sur le voisinage, sur le centre commercial, sur la régie… On appelle fascistes et nazis tous ceux qui ne pensent pas comme il faut ou qui ne lisent pas les auteurs mainstream. Nous sommes bien en plein terrorisme idéologique : il y a d’un côté les gens qui pensent Bien, les journalistes de gauche, la Licra et les antifascistes, et les gens qui pensent Mal, les méchants, les fascistes, les gens qui se posent des questions, les complotistes.  Les gens qui pensent par eux-mêmes en fait. Il faut vite les mettre dans des camps de concentration, pour délit d’opinion.

Ensuite, c’est au tour du journal Le Courrier de jeter son fiel, par la voix d’un journaliste qui ne semble pas être chômeur, Louis Viladent.

Ici, plus de pincettes : nous sommes carrément devenus une librairie d’extrême droite, et on affiche cela sans vergogne dans les rues. Ça c’est du journalisme !

L’article commence par ceci : « Ultranationalisme. Elle n’a pas encore ouvert ses portes, mais sa présence met déjà tout le monde sur le qui-vive. »

Pourquoi pas Hyper-Méga-Giganationalisme ? Cela fait plus peur non ? Êtes-vous à ce point anti-nationaliste ? Souhaitez-vous la disparition des nations ? Au profit de quoi ? Qu’en pensent les Suisses ?

« sa présence met déjà tout le monde sur le qui-vive. » Non. Les journalistes de gauche crient aux loups avec les associations communautaires et les antifascistes, c’est tout. Vous êtes bien seuls en réalité. Vous n’avez pour vous que le réseau et le pouvoir de nuisance. Vous n’avez aucune notion du Bien, du Vrai, du Beau et du Juste.

Deuxième pression de la part d’un deuxième journal sur la commune et sur la régie. Méthode douce d’intimidation.

Cette fois, c’est une autre association communautaire, la CICAD et son secrétaire Gurfinkiel qui sont interrogés : « Nous savons d’avance que cette librairie sera un centre de diffusion des idéologies les plus ignobles. » Gurfinkiel voit le futur et nous devons nous soumettre à sa volonté.

Je ne doute pas que Monsieur Gurfinkiel fera également pression pour fermer les deux librairies dirons-nous « proche de l’extrême-gauche », cette idéologie qui engendra au siècle dernier environ 100 000 000 de morts.

Mais bizarrement, il ne semble pas y avoir de problème pour Fahrenheit 451 ou pour Le Silure, qui ont pignon sur rue. Faudra-t-il attendre un engagement plus solennel de leur part auprès de la Palestine afin que les associations communautaires daignent les traiter également d’antisémites ?

 


 

Suite à tout cela, la régie nous ayant contacté, nous prévenant que la police faisait des rondes dans le Centre Commercial, que les propriétaires étaient inquiets, que les antifascistes rodaient, et qu’il y avait risque de rixes, sachant qu’il y aurait des femmes, des bébés et des personnes âgées, nous avons décidé d’annuler l’inauguration du local. Il faut rappeler ici que cela ne dérange en aucun cas les antifascistes de s’attaquer en groupes armés à des familles, les cas sont nombreux.

Cette annulation, d’ailleurs, nous a été reprochée par l’extrême droite (ou qui se définit comme telle), nous culpabilisant et nous reprochant de n’avoir “pas assumé”. Ce qui prouve bien que nous n’en sommes pas !

Je tiens à saluer la probité de l’ancien directeur général de Payot, Pascal Vandenberghe, que vous pouvez écouter ici prendre la défense, non pas de Sparte, mais tout simplement de la liberté d’opinion.

D’ailleurs, dans cet article, la RTS semble dire qu’elle nous a contacté. Ce n’est pas le cas ! (Il n’y a qu’un seul mail sur le site, c’est compliqué de se tromper !)

Si vous désirez nous soutenir, il y a plusieurs façons : procéder à des dons, nous reloger quelque part en Suisse Romande si vous êtes propriétaire, nous contacter en cas de mise à la benne de bibliothèques afin de sauver les livres et surtout commander sur le site www.sparte.org !